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Synopsis 

Quel voyage!

Sans départ, sans bagage.  

Aussi inattendu qu’éprouvant, ce voyage a joué avec les perceptions. Comme tout évènement qui marque l’Histoire – nos histoires – il y aura eu un avant, un après, et surtout un pendant. 
Une vraie rencontre avec soi, un désir profond d’être près des siens, une introspection alimentée par le manque de l’autre devenu trop palpable. L’espace a imprimé au pendant un lien avec un soi décéléré. Pourtant l’élan vers l’autre est d’autant plus urgent, plus nécessaire, plus vital.  
Réaliser fermement que nous vivons à travers l’autre, les autres.
Constater la solidité de nos liens comme point d’ancrage. 
Vivre la consistance de l’espace entre nous.   

 

Entre nous il y a surtout ce besoin fou de l’Autre
Entre nous il y a tout ce qui nous sépare et nous lie,
et quand je marche je ne regarde pas seulement les gens
mais l’espace entre eux,
comme si l’essentiel se trouvait là entre les gens  

  Évelyne de la Chenelière 

Retrouver le public dans un décor unique  

Présenté durant trois jours devant un public de 100 personnes par représentation, ce spectacle a permis aux étudiant·e·s et aux créateur·rice·s de renouer avec le public sur place. Les agrès côtoyant l’herbe et les nuages, la création allie nature et arts du cirque. Le lieu de présentation a donné fruit à des images uniques : un mât chinois et de l’acrobatie aérienne au milieu du ciel, une roue Cyr dévalant un terrain pentu et des cerceaux chinois à travers les buttes. L’inventivité de la création permet au public de rêver aux possibilités qui s’offrent aux arts du cirque pour faire face aux défis de la dernière année.  

 

Une œuvre pour renouer avec l’autre  

Malgré la présence d’un public, Entre-temps est tout de même le résultat d’une réflexion sur la distance et l’espace. Comme l’expliquent Émilie Émiroglou et Nicolas Germaine: «Cette période de pandémie que nous avons traversée nous a amené à réfléchir à ce qui nous relie les un·e·s aux autres. À ce qui nous divise et ce qui nous rassemble, à ce qui nous pousse vers l’autre et ce qui nous amène à l’accueillir. Inspiré·e·s par un texte d’Évelyne de la Chenelière, L’espace entre nous, nous souhaitions explorer dans le mouvement cette question du contact à l’autre. Les images qui ont émergé de cette réflexion se sont manifestées bien au-delà de ce qui est dit, dans le geste et dans le dialogue des corps.»